Etrange oubli ? Impardonnable oubli ? Mercredi dernier (Le 27/08/2003) s'est ouvert l'Etrange Festival - Onzième Edition au Forum des Images (Paris - Forum des Halles pour ceux qui ne le sauraient pas) et je n'en ai pas encore parlé... Alors, bientôt sur ce blog et d'ores et déjà sur vos écrans, quelques commentaires sur la Thema Wonder Women ou la Carte Blanche à Gaspar Noé ("Seul contre tous" - Son meilleur film, "Irréversible"...).
Mais... Qu'est-ce l'Etrange Festival ? Un festival de cinéma comme il en existe peu. Un festival qui permet de "faire découvrir les cinéastes de demain, réhabiliter des metteurs en scène, des acteurs, des actrices injustement marginalisés par l'Histoire officielle du cinéma, ouvrir les portes de la différence pour que d'autres valeurs, d'autres points de vue puissent avoir une tribune". Un festival de cinéma à peine fréquentable (Comme dirait ma grand-mère) mais tout à fait recommendable !
Vous avez jusqu'au 9 septembre pour vous y rendre ! Bonne bourre (Comme dirait ma mère) !
DIEU Il était une fois un veau qui vivait en Pays de Vaux (Canton Suisse). Ce veau, fort dévot, allait aux vêpres tous les soirs (Et même le dimanche !). Bien que fort dévot et fort aimé de Dieu (Un beau Dieu bovin), ce veau crevait de solitude. Aussi se livrait-il à l'acte masturbatoire de façon plus que quotidienne... Il alternait, avec entrain, Pater, branlette, Ave et essorage du poireau (Qu'il avait fort beau, fort long et fort gros, soit dit en passant). Ah ! Tant de semence perdue sans même faire jouir une vache et (Ou ?) engendrer un marmot... Voila qui ne saurait plaire à Dieu, le grand bovin aux cornes percées.
Aussi, un matin, les couilles vides et le coeur plein d'espoir (Et de mécontentement) fit-il à son Dieu, Seigneur et Maître, la remarque suivante :
"Je ne connais, par monts et par vaux, de veaux plus dévots (Que moi) ! Aussi, Seigneur, ai-je bien mérité de trouver une compagne : une jeune et jolie vache au museau doux !"
Sur quoi le Seigneur, pusillanime et pas avare de miracle, lui répondit :
"Mon bon Victor (Notre veau héros s'appelle Gontran mais il plait à Dieu de l'appeler Victor. Aussi l'appellerons-nous Victor. CQFD), pour trouver vache (Veau et cochon) il te faudra parcourir mille fois mille miles et vivre trois aventures. Pars, cours, vole (Nous conviendrons, pour les besoins de cette histoire et pour ne pas subir l'ire du Dieu Bovin, que les veaux sont des créatures ailées voire zélées) vers l'aventure mon beau Victor. Mon infinie sagesse et mes grosses couilles t'accompagnent !"
Aussitôt dit, aussitôt fait. Voici Victor (Et les deux grosses couilles de Dieu) partis sur le chemin de l'aventure. Victor, le torse bombé et les ailes sagement repliées, vêtu d'un simple slip (Kangourou) et de son plus beau chapeau (Accessoires indispensables pour mériter le titre d'aventurier) avance cahin-caha à la recherche de sa vache, son aimée, sa destinée.
Vous conviendrez qu'il n'est point aisé de se promener en compagnie de deux (Masculines) gonades aussi poilues qu'un gorille en rut... Surtout pour un veau fort dévot et fort prude (Car bien que grand masturbateur devant l'Eternel, Victor n'en reste pas moins un être prude, petit chérie à sa Maman., la douce Hortense à l'âme pure).
Nous retrouvons donc notre Victor, le rouge aux joues, essayant (En vain) de distancer les couillettes. Regardons le se cacher derrière arbres et talus au moindre signe de vie. Victor craint d'être reconnu... Les gens sont méchants; il parait tout à fait évident à notre jeune veau, fort dévot, que, dû-t-il croiser un passant, celui-ci irait conter à la douce Maman Hortense "Au combien est indigne la condition de son fils" avec la plus grande des célérités. Honte ! Honte ! Honte ! Victor se sent honteux.
Parfois, je m'extasie devant des choses qui n'en valent pas forcément la peine (Oui ! C'est bien moi l'homme en short, de dos, les bras en croix). Grandeur et décadence du monde moderne !
Et pourtant... Moi j'aime Euralille, ce grand bâtiment en forme de botte. Ce formidable hommage au consumérisme. Se balader dans Euralille, pour un capitaliste occidental embourgeoisé par son Ego de merde (Enculé !), c'est un bonheur sans nom... Cela vaut presque Disneyland. Et dire que je n'ai pas encore mis les pieds dans un mall américain. Le fantasme ! Vous voyez... J'ai encore des rêves.
Imaginez une vie entière passée dans les couloirs d'Euralille... Une sorte de Matrix grandeur nature ?
Cette semaine j'ai lu :
- "Le Dernier Jour" de Banana Yoshimoto - Ed. Philippe Picquier.
- "Confession sexuelle d'un anonyme russe" - Ed. Allia.
Et j'entame :
- "Soumise" de Salomé - Ed. Blanche (Pocket).
Mais où est passée la littérature ? Quoi que "Confession sexuelle d'un anonyme russe", ouvrage hygiénique, m'a été recommandé par un libraire. Je vous en livre donc un résumé (Ou plus exactement la note de l'éditeur) :
"Je crois que ma vie sexuelle pendant mon enfance a été assez extraordinaire par son intensité. Elle le paraîtrait peut-être moins si nous possédions beaucoup d'autobiographies sexuelles complètes. Mais on a honte de parler de ces choses-là. Je crois que peu de gens ont des souvenirs aussi précis et aussi complets que les miens touchant les premières impressions sexuelles. Mais j'ai une mémoire particulièrement tenace pour tout ce qui concerne les phénomènes érotiques, peut-être parce qu'ils m'ont toujours fortement intéressé et ma pensée revenait toujours aux souvenirs de ce genre. J'ai tâché d'être le plus exact possible et cela donne peut-être quelque valeur à mon récit."
Cette semaine, je suis très certainement un érotomane. Et si ce blog devenait un site de cul ?
Note aux quelques lecteurs (Lectrices. Oui... Je pense à toi) d'hier et aux fans de Banana Yoshimoto : J'ai mis une nouvelle image de Miss Yoshimoto dans ma galerie d'auteurs japonais préférés.
Et j'ajouterai : Hail to the Victorian Split Bloomers ! Vive la lingerie victorienne (Les "pantalons" en particulier) !
Pair of Red Stilettos...
Got me bonin' in the boneyard (Fishbone's style !).
(Yes)
One for the Tin-Man.
(Yes)
One for the Lion (Whispering... Frightened king of the jungle).
(Yes)
One for the Scarecrow.
(Yes)
Dorothy makes me smile.
Sofi is my Love.
And I see you... Naked !
Hier, je suis allé au cinéma. J'ai vu "Madame Satã" de Karim Ainouz. C'est un film brésilien... L'action se déroule au Brésil ou plus exactement dans le quartier de Lapa (Rio de Janeiro). C'est un film brésilien... Il y fait chaud et moite. C'est encore un film brésilien... On vibre samba, batucada e (Le "et" portugais) carnaval. C'est toujours un film brésilien... On y parle d'actes violents et machos, d'actes d'amour.
Le synopsis (Ou plus exactement le communiqué de presse repris dans vos journaux et sur la plupart des sites Internet) : "Madame Satã s’inspire librement du personnage de João Francisco dos Santos (1900-1976) alias Madame Satã, un homme noir d’un mètre soixante-dix-huit et 88 kilos de muscle. Tour à tour malandrin, travesti, bagarreur, cuisinier, héros, taulard, père adoptif de sept enfants, Satã a passé la plupart de sa vie dans les rues chaudes de Lapa, le Montmartre des Tropiques. Madame Satã brosse le portrait de ce personnage explosif et complexe, à la fois maître généreux, traître cruel, amant dévoué et père adoptif tendre et chaleureux. Le film retrace l’émergence de la culture afro-brésilienne de Rio de Janeiro suite à l’abolition de l’esclavage (1888). Une culture de résistance et d’utopie dans une société qui n’avait plus de place pour ses anciens élèves".
La réalisation de Karim Ainouz est particulière (Pour ne pas dire sublime). Très près du corps. Une succession de gros plans et de plans américains. Une caméra virevoltante (Mais qui ne provoque pas la nausée contrairement à celle de Lars Von Trier). Des flous en veux tu en voilà (Le fameux "Flou artistique" ?). Une réalisation qui invite à l'amour, à la danse, à la souffrance. Une réalisation d'écorché vif...
Ecorché vif ! Le mot est lancé. Le héros du film, João (Qui n'est pas encore Madame Satã), est un écorché vif. Un être passionné, doux et violent. João s'emporte, se passionne et bien souvent "sa personne" se brûle les ailes. João est un ange. Un ange à la peau d'ébène. Un ange à la sexualité rude. Un ange sale. Un ange beau.
Les personnages secondaires sont eux aussi attachants. Tabou (La grande folle), Laurita (La soeur, la mère, l'amie), Renatinho (L'amant) bien sûr... Mais surtout (Et c'est un choix tout à fait personnel) Amador, le barman, ex-boxeur, vieil homme au coeur d'or qui au petit matin se met à chanter en compagnie d'un João à la tête pleine de rêves.
Laissez vous conduire par ce film dont la première heure est sans surprise mais dont le final est grandiose. Un très beau crescendo qui débouche sur l'un des plus beaux génériques de fin qu'il m'ait été donnés de voir. Laissez vous porter par le rythme désespéré (Et endiablé) du carnaval.
La critique de Vincent Malausa - Chronic'Art - me semble très juste : "Entre rêve et cauchemar, flamboiements étincelants et nuit qui n’en finit pas, Madame Sata trouve une identité singulière, évoquant à la fois les dépressions suburbaines et mélancoliques de certains films de Claire Denis et, en quelques instants de grâce très fragile, le réalisme magique des plus beaux films sud-américains."
Bref, si "Beau travail" de Claire Denis, "Hedwig and The Angry Inch" de John Cameron Mitchell ou "Avant la nuit" de Julian Schnabel vous ont plu... Allez voir "Madame Satã".
Et pour le plaisir de l'oeil... Une autre Madame Satã (merci mon très cher et très ravissant N pour cette prestation) :
Today I'm wearing my red shoes. It reminds me of "The Wizard of Oz", Tom Waits and a certain Taylor.
Aujourd'hui je porte mes chaussures rouges. Cela me rappelle "Le Magicien d'Oz", Tom Waits et une certaine Taylor.
Red Shoes by the Drugstore - Tom Waits
She wore red shoes by the drugstore
as the rain splashed the nickel
spilled like chablis along the midway
theres a little bluejay
in a red dress, on a sad night
one straw in a rootbeer
a compact with a cracked mirror
and a bottle of evening in paris perfume
he told her to wait in by the magazines
he had to take care of some buisness it seems
bring a raincoat and a suitcase
and your dark eyes
and wear those red shoes
theres a dark huddle at the bus stop
umbrellas arranged in a sad bouquet
li'l cesaer got caught
he was going down to second
he was cooled
changing stations on the chamber
to steal a diamond
from a jewelry store for his baby
he loved the way she looked in those red shoes
she waited by the drugstore
cesaer had never been this late before
and the dogs bayed the moon
and rattled their chains
and the cold jingle of taps in a puddle
was the burglar alarm
snitchin on ceasar
now the rain washes memories from the sidewalks
and the hounds splash down the nickel
full of soldiers
and santa claus is drunk in the ski room
and it's christmas eve in a sad cafe
when the moon gets this way
there's a little blue jay
by the newstand
wearing red shoes
so meet me tonight by the drugstore
we're goin out tonight
wear your red shoes
Miss S s'appelle désormais Miss Bescherelle (Parce que je m'appelle Mister Nigaud). C'est elle qui l'a voulu (Et toc !). Merci d'updater votre cerveau histoire de capter c'que j'écris (En bon français parlé dans le texte). Merci qui ? Merci Isis.
Très peu de retour. Envie de paix, et d'amour.
Pas un jour sans une ligne pourtant.
Nulla Dies/Sine Linea"
Voilà ce qui vous attend sur le blog de Serpentine (a.k.a. Miss C)... Shocking mais Pourquoi pas ? Pour moi "Me, Myself and I (You ?)", mon blog, ce truc qui vous contemple, est un exutoire. Un vrai. Quelque chose de tout à fait personnel... Le premier lecteur n'est autre que moi (Un autre moi peut-être). Un journal intime en ligne. Une autre façon de me caresser dans le sens du poil. Onanisme et exhibitionnisme littéraire. Je ne suis pas (Pas encore ?) là pour satisfaire une quelconque ambition littéraire... Tout au plus une ambition informatique (Demandez à Miss S le nombre d'heures que j'y passe... Le blog : l'anti-couple. Plaisir solitaire). Bref... Je suis épuisé mais je continue... Ne serait-ce que pour montrer l'exemple... "Nulla Dies/Sine Linea" comme elle dit...
Pour le fond, je vous signale un carnet de voyage : l'Irlande vu par Miss LN (Une autre de mes soeurs... Mon clone).
Pour la forme, je vous signale le site d'un jeune homme méritant, ami d'ami(e)s, auquel je viens de piquer un truc (Mais chut !). Oui Silly, le lapin aux dents de requins (Et plus si affinités) Pucca Lover s'il en est, c'est bien de toi qu'il s'agit.
- Moment érotique 3 : Regarder la dernière heure de "8 Femmes 1/2" de Peter Greenaway en faisant du vélo d'appartement sous le regard de Miss S. - Moment érotique 4 : Faire l'amour.
Cela fait maintenant quelques semaines que le profil de Sean Connery (Pathétiquement déguisé en Indiana Jones) orne les couloirs du métro parisien et autres abris bus. Le portrait de mon James Bond préféré (Et néanmoins splendide grabataire) est accompagné d’un texte du style "Il lui reste jusqu’au 1er octobre pour trouver un homme invisible, un immortel, une bête, un vampire, un aventurier, un scientifique, un espion... Pour former la ligue des gentlemen extraordinaires". Alors ? Pourquoi une telle campagne d’affichage (Un tel "teasing") ?
Et bien... Nos amis de la 20th Century Fox ont eu la bonne idée de porter à l’écran l'excellentissime comic de Alan Moore et Kevin O’Neill "La ligue des Gentlemen Extraordinaires" (Disponible en France chez Editions USA - America’s Best Comics. Un must, ou presque, pour toute bibliothèque qui se respecte). Bonne nouvelle me direz-vous ? Et bien non ! Pas forcément...
Primo, l’affiche. Dans le comic de Moore / O’Neill, c’est un certain Campion Bond qui recrute nos gentlemen extraordinaires pour le compte d’un certain Monsieur "M". Or, Sean Connery (Au vu de son costume) n’incarne pas Campion Bond mais Allan Quatermain (Vieil aventurier opiomane). Bing ! Premier accroc dans l’adaptation... OK ! Sean Connery est un grand acteur et un Alan Quatermain vieillissant peut faire un bon chef d’équipe (Une sorte de "father figure"). Mais bon... L’affaire s’engage mal. Regardons maintenant la fine équipe (La ligue des gentlemen extraordinaires proprement dite). Le titre du film nous parle d’un immortel et d’un espion. Je n’en vois pas dans le comic (Quoi que... On ne sait jamais). Dans la BD, la ligue est composée de :
- Capitaine Nemo : le scientifique. - Miss Mina Murray : la vampire (Encore que cela ne soit pas démontré dans le comics. De plus elle s’appelle Mina Harker dans le film alors qu’elle insiste, fort justement, pour ne pas mentionner ce nom dans le comic). - Allan Quatermain : le chasseur - Dr. Henry Jekyll / Mr. Edward Hyde : la bête - Hawley Griffin : l’homme invisible (Il s’appelle Rodney Skinner dans le film).
Et dans des rôles annexes :
- Campion Bond : le recruteur (Absent du film). - Auguste Dupin : le détective français (Absent du film).
Le film nous rajoute Dorian Grey dans le rôle de l’immortel (Passe encore. J’aime beaucoup Oscar Wilde) et l’agent Sawyer dans le rôle de l’espion... Why not mais bon... Pourquoi ne pas rajoutez un huitième et un neuvième nain dans Blanche Neige (Sous prétexte de quotas raciaux peut-être) ?
Secundo, la bande annonce. L’image est horriblement sombre alors que le comics est haut en couleur (Avec un découpage assez cinématographique). On y voit des scènes totalement absentes du comic : par exemple, la scène où Mina Harker se repaît de sang. Bref, je n’ai pas du tout retrouvé dans la bande annonce l’atmosphère du comic. La ligue des Gentlemen extraordinaires Le film me fait plus penser à une sorte de Terminator 3 (Un blockbuster pas si mauvais que ça) début de siècle qu’à un film de type "Jules Vernien".
Tertio, l’histoire. Il semblerait que nos gentlemen extraordinaires aient pour adversaire un certain "Fantôme" alors que dans le comic ce même adversaire s’appelle "Le Docteur". Il ne manquerait plus que cet adversaire ne soit pas chinois... La technologie déployée dans le film est tout à fait différente de celle du comic. Par exemple qui aurait imaginé le Capitaine Nemo au volant d’une voiture ? Et bien la 20th Century Fox l’a fait... Pour plus de précisions je vous renvoie au site officiel du film.
Vous pouvez aussi lire une critique du film ainsi qu’un article portant sur le film et la BD. Pour ne pas être en reste une courte critique du volume 1 de la BD (La série - en français - compte 3 volumes).
Bien évidemment j’irai voir ce film (Et combattre mes à prioris). Comme quoi la publicité cela fonctionne...
Blog. Intimité. Journal intime. "Me, Myself and I (You ?) version 2.XX" est une chose personnelle. Une chose inutile... Sans réel intérêt pour le lecteur lambda. D'un intérêt tout à fait relatif pour mes proches. "Me, Myself and I (You ?) version 2.XX" c'est une série d'impressions, de réactions, de choses futiles (Donc essentielles). C'est la chronique d'une vie intérieure (La mienne). Cette vie intérieure se nourrit de l'extérieur, de l'autre (L'enfer, c'est les autres ?), de vous (Merci pour cette participation*). Ce blog est un miroir... Puissiez-vous vous y voir belles et beaux puisque, qui que vous soyez, vous m'importez et m'apportez (En mal ou en bien).
Ce blog est un vecteur d'émotion. En l'écrivant, je frémis. Est-ce l'effet de la concentration ?
Ce blog pourrait devenir un formidable laboratoire... Dussé-je mon envie d'écrire "plus sérieusement" ou de créer (Sans plus de précisions quant au support de création) se faire plus pressante. Blog. Art (Majeur ou mineur) et essai. J'attends ma muse... Suis-je donc aveugle ou stupide ? Peut-être l'ai-je déjà trouvée ? Si la réponse est oui que ma muse lève le doigt.
- Moment érotique 1 : Regarder la première heure de "8 Femmes 1/2" de Peter Greenaway en faisant du vélo d'appartement. - Moment érotique 2 : Se raser.
Erotomanie : n.f. 1. PSYCHIATR. PSYCHOL. Illusion délirante d'être aimé par qqn 2. . Erotomane : n. Perssonne atteinte d'érotomanie (In Patit Larousse 1999). Je ne suis pas un érotomane.
J'aime les films de Peter Greenaway. En particulier : - Le ventre de l'architecte. - Prospero's book. - Le cuisinier, le voleur, sa femme et son amant.
Trouble. "My Taylor is rich". Tout français (Apprenant l'anglais) qui se respecte connaît cette phrase. Et bien moi (Attention je passe en version anglaise), recently, I've met two misses. Each one of them is named Taylor...
My first Taylor (Yes. That's you Miss C) is a young girl. A flower just blooming... I know that one day she's going to be a hell of a woman, an artist and, on top of all, a good person (She's already a wonderful human being).
My second Taylor (Yes. That's you Miss X) is a real "Madame". Here's how I've described her (In her own Journal) : "Miss X. Yes ! I'm quite impressed by the Lady. She's not the usual Pin-up Girl you can find on the Internet... Her mind is (or seems ?) twisted. Her mind is (or seems ?) kinky... Her body is a beautiful instrument... Vibration. Let's get in a beautiful frenzy !". Ouch !
Knowing Taylor (Or Taylor), being with Taylor, writing to Taylor (Or Taylor) and even watching Taylor makes me rich. That why (Je repasse en version française) la vie est belle.
Les mots en français sont dédiés à Miss X Words in english are dedicated to Miss F. Et mon coeur goes to you my Love.
"Nigaud"... "T'as une tête de nigaud"... Voilà ce que m'a sorti Isa La Belge (Autant l'appeler "La Belge" tout court. C'est un beau surnom ça "La Belge") lorsqu'elle m'a ouvert la porte. "Nigaud" : moi j'aime beaucoup ce terme. Il faut dire que je l'ai bien cherché. Moi (Encore et toujours moi), l'imberbe, j'ai omis de me raser la moustache. Bref trois poils dignes de Confucius (Admiratif : "Aaaaaah !") ornent désormais ma lèvre supérieure. J'aime croire que cela me fait ressembler à John Waters ou un échappé d'un film de Kusturica.
Je vais moi aussi faire dans l'actualité people (NDLA : comme quoi il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis). Ce matin, j'ai lu la dépêche suivante :
VILNIUS (AP) - Bertrand Cantat n'aurait pas absorbé de drogue dans la nuit du 26 au 27 juillet à Vilnius lors de la violente dispute qui a entraîné la mort de sa compagne, Marie Trintignant: c'est ce que laissent apparaître les résultats des expertises toxicologiques communiqués par les médecins.
Et, dixit France 2* ce matin, Monsieur Cantat n'était pas non plus sous l'emprise de l'alcool ou des médicaments (Drogues ?) lorsqu'il a frappé Mademoiselle Trintignant. C'est lamentable ! Et la rock'n'roll attitude** ?
* : il est possible que le présentateur en ait "un peu" rajouté.
** : je prie les femmes et les hommes victimes de violences conjugales de bien vouloir m'excuser.
Back on blog (Dieu ! Que j'aime cette expression). Back on Blogger. Chasser le naturel... Il revient au galop. Test. A suivre...
Suite. Un extrait de mes lectures du moment ("Parasites" de Murakami Ryû) :
"Un hamburger à demi consommé traînait à coté de cette femme dont les cuisses brillaient dans la lumière. Une image de clown était imprimée sur l'emballage. Le papier était froissé et le clown grimaçait."
Mon blog version 2.01 (Post crash de Blog 7.1. from www.farook.org).
Vous trouverez ci-après deux ou trois posts que je tiens à conserver... Oups ! Ils ont failli passer à la trappe (Avec les nobles, les financiers et les magistrats).
Publié le 19/08/2003 sur Me, Myself and I (You ?) Version 2.00 :
Le 19 août est un jour parfumé. C’est l’anniversaire de Miss F, grande amatrice de Chanel n°19 et grande fan de la lettre S (Vous lui demanderez pourquoi). Elle et moi parlons souvent de bout rouge (Vous lirez "La Femme aux Chiens" pour plus de précisions). Quand elle m'écrit, elle m'écrit sur papier rouge. C'est une fille sensass... Que je ne connais que par écrans interposés
Le 19 août est un mardi. Autant dire un jour sans particularité. Ah ! Si ! C'est un jour où les supermarchés sont, paraît-il, peu fréquentés (Ma collègue de bureau va d'ailleurs faire ses courses tous les mardis).
Ce 19 août, je suis fatigué.
Peut-être n'aurai-je pas du aller au cinéma hier soir ? Pourtant le film, "Nadia" avec Nicole Kidman et le duo comique Mathieu Kassovitz et Vincent Cassel, était bien. Une comédie romantique pas si rose que ça... Je dirais même noire. Un thriller en quelque sorte... Noir, drôle et romantique... Bref. Le mieux c'est d'aller le voir.
Ce soir : me coucher tôt... Ou pas.
Décidément. Tout ce que j'écris est bien fade. "Il faudrait se renouveler jeune homme !" dit la foule en délire.
Histoire de globules. Planètes enfiévrées. Hématomes crochus. Pensez la douleur. Comme une épine. Dorsale... Caudale. La créature est belle.
C'est mieux.
Publié le 18/08/2003 sur Me, Myself and I (You ?) Version 2.00 :
Once again under pressure... Une autre façon de dire : "Au boulot !". Fini les vacances. Oubliés Lille, Ronchin, Brussel, Neder, Elewijt et son camping (Barbeek pour les intimes). Qu'il est doux de reprendre le métro le matin (Départ : Métro - Ligne 1 - Porte de Vincennes) et de traverser Paris (Arrivée : Métro - Ligne 1 - Sablons) ! Qu’il est doux de se replonger dans un livre... Sentir le souffle chaud de cette demoiselle de plus de 40 ans (50 ans peut-être ?) contre ma joue. Elle était bronzée... Trop bronzée... Vieille peau tout juste rentrée de vacances. Je l’ai trouvé émouvante. Jeanne Moreau avant l’âge... Un peu plus efflanquée. C’est tout.
Elle était belle la jeune fille au pied trop secs, cornés, crevassés, chaussée de ses sandalettes d’inspiration orientale. Ses cheveux longs mis en arrière, noués, embrochés, formant une queue de cheval (A-t-elle un rire chevalin ?).
Il était beau l’homme au sempiternel costume. Eté comme hiver. Un pardessus négligemment jeté sur l’épaule. Au cas où... Jeune cadre dynamique. Véritable forçat. Prêt à mourir avant l’âge (Noble sacrifice ?).
Elle est belle la vie.
J’étais bien.
Publié le 17/08/2003 sur Me, Myself and I (You ?) Version 2.00 :
Et hop ! Premier véritable post sur ce nouveau blog. Bonjour la France (Dans ce cas très précis la France doit se limiter à une dizaine de lecteurs fidèles : c'est peu mais c'est déjà ça) ! Puisque ce blog est un blog "personnel et intime" dois-je vous parler de ma journée d'hier passée entre ronchonnements intenses et immersion dans le monde merveilleux du HTML ? Oui mais non...
Je vais vous parler de Ronchin : un formidable village (Parce que patrie de Raymond Calbuth) situé dans la banlieue lilloise. Et bien pendant mes vacances j'y ai mis les pieds (Enfin un seul)... Ce village existe hors des pages d'un album de BD ! Je l'ai prouvé ! Et enfin... Hum... C'est un joli village où l'on peut sentir un doux parfum d'aventure (Ah ! Les rayons du Penny Market). D'où... Note à mes très chers lecteurs (Et lectrices) : si vous disposez d'une maison (Dans le style "Ancienne maison d'ouvrier - début du siècle") à vendre à Ronchin (Ou même à Lille), je suis preneur. Voilà c'est dit. Je veux vivre à Ronchin et finir comme Raymond Calbuth, spécialiste es languette de La Vache Qui Rit...
Branle bas de combat ! Allez Miss S ! A partir de demain je vous appelle Monique (NDLA : la femme de Raymond) si vous m'appelez Raymond...
Moi je vous le dis, entre Ronchin et le camping sous la pluie (Et oui ! La pluie en ces temps de canicule), je me suis fait une de ces semaines de vacances : TOP YES !.
Résumé du week-end : HTML et Scrabble. Le disque du week-end (En boucle grâce à Miss S) : Sharko - Mieeuws 2.
